LES CONSEILS EN GESTION DE PATRIMOINE INDEPENDANTS


LES CGPI : dénomination retenue par la profession.


Ils sont en France environ 2 500 cabinets indépendants regroupant environ 3500 conseils en gestion de patrimoine.


 Les CGPI exercent leur profession soit en nom propre (21%), en EURL (4%) ou à titre libéral (3%).


54% des indépendants ont constitué une SARL, 12% une SA, 3% une SAS.


85% des cabinets de CGPI emploient entre 1 et 5 personnes.


Les conseils en gestion de patrimoine indépendants représentent 8 à 10% de la collecte d’épargne (hors immobilier), soit l’équivalent de la 4eme banque française.


Leur rémunération s’effectue soit sous forme d’honoraires, soit sous forme de commissions (le plus répandu), ou encore en mixant les deux (tendance en développement selon la prestation proposée).


Ils conseillent et préconisent à leurs clients des produits de placements en toute indépendance, puisqu’ils choisissent eux-mêmes leurs fournisseurs.


Plusieurs associations fédèrent ces professionnels : la Chambre des Indépendants du Patrimoine, l’ANACOFI, la Compagnie des CGPI, la Chambre Nationale des Experts et Conseils Financiers (CNCEF), ou encore la CGPC (qui a mis en place une procédure de certification visant à obtenir un  niveau de qualification reconnu pour ses membres ).


Certains, tout en conservant leur indépendance préfèrent se regrouper en réseaux, afin de disposer d’un meilleur pouvoir de négociation vis à vis de leurs partenaires.


Quel que soit le domaine exercé (valeurs mobilières, assurances, immobilier..), les CGPI doivent posséder les cartes nécessaires à l’exercice de leur activité et sont tenus à souscrire personnellement une responsabilité civile professionnelle.


Concernant les cabinets indépendants, dans les dix ans à venir, plus d’un tiers des conseils en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) seraient en passer de partir à la retraite.


Cette profession récente, « émergente », seulement 3 500 CGPI en France, s ‘apprête à vivre un tournant.


Conscients des difficultés et limites du travail en solitaire, les CGPI sont de plus en plus nombreux à vouloir se regrouper ou participer à des franchises, moyen assurément efficace, in fine, de préserver son autonomie.

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