QUELS PLACEMENTS POUR QUELS OBJECTIFS ?

 

OBJECTIF RETRAITE

 

Très sensibilisés par les campagnes récentes des gouvernements, les cadres commencent à se pencher sur le sujet de plus en plus tôt (vers 40 ans en moyenne).

 

 

Conscients de la nécessité de « faire quelque chose », ils n’en sont pas moins dépourvus quant aux solutions à mettre en œuvre, tout étant sujet aujourd’hui à être une action de « développement patrimonial en vue de la retraite », de l’investissement immobilier défiscalisant ou non, de l’assurance-vie au PEA, en passant par le PEE, PERP, PERCO……

 

 

De moins en moins d’actifs et des retraités qui vivent de plus en plus longtemps, ainsi est posée l’équation retraite.
Le taux de remplacement,  qui mesure la différence de revenus pendant l’activité professionnelle et au départ en retraite, chute au fur et à mesure des années : de 75% aujourd’hui pour un salaire moyen de cadre, il sera, selon les données du conseil d’orientation des retraites, ramené à 62% en 2020 et à 58% en 2040. Ce taux de remplacement est pour les cadres supérieurs inférieurs de 10% environ.

 

 

L’épargne sera donc la clef du futur niveau de vie du retraité, même si la loi Fillon à cherché à compenser l’effort des assurés en leur permettant de racheter des années d’études ou en leur offrant une surcote s’ils acceptent de travailler plus longtemps.

 

 

Le PERP et sa version entreprise, le PERCO institutionnalisent les fonds de pension.

 

 

Mais contraintes, performances et fiscalité méritent d’être soigneusement étudiés.
Il est important de ne pas négliger la disponibilité de l’épargne, sa fiscalité et son mode de sortie : en rente ou en capital avec ou non un choix possible….
 

 

L’objectif : bénéficier lors de la cessation d’activité

 

  • de revenus complémentaires et/ou
  • d’un capital supplémentaire réalisable

 

Les moyens à  mettre en œuvre :

 

  • les placements financiers
  • l’investissement immobilier (résidence principale, investissements locatifs bénéficiant ou non d’une mesure incitative dite de « défiscalisation »
  • une « épargne forcée » orientée sur un objectif long terme qui permettra le moment venu de maintenir sans souffrir le train de vie  habituel.

 

DIVERSES OPTIONS COHABITENT , compatible ou non entre elles,  permettant d’atteindre cet objectif :

 

  • le rachat d’années d’études
  • le PERP et le PERCO
  • le PEE
  • les placements financiers : Assurance-Vie , PEA
  • l’investissement immobilier

Toutes ces options peuvent s’insérer dans un objectif de développement et d’optimisation patrimoniale, à des étapes différentes de la vie personnelle et professionnelle de chaque client.

La solution patrimoniale est unique, individuelle, propre à celui pour lequel le bilan patrimonial a été établi.

 

 

Le bilan patrimonial est une photo à l’instant T du patrimoine personnel et professionnel .
Y figurent tous les choix opérés jusqu’à ce jour et leurs incidences juridiques (régime matrimonial, donations, héritages…), financières (liquidité et rendement de l’épargne, patrimoine constitué, disponible pour réaliser certains objectifs….et fiscales (tranche d’imposition sur le revenu actuelle et à venir en fonction des projections établies…, Impôt sur la Fortune….)

 

 

C’est lors du bilan patrimonial que les cadres commencent généralement une réflexion patrimoniale qui n’était jusque là pas formalisée. Car il importe de pouvoir se projeter sur les années à venir, en terme d’épargne à mobiliser certes, mais également en terme de choix privilégiés (intérêt ou aversion pour les placements boursiers, capacité à prendre des décisions et à se projeter dans l’avenir (études enfants….., capacité d’épargne complémentaire, …)

 

 

Souvent perçue avec beaucoup de méfiance, voire de défiance au départ, les nombreux documents nécessaires à l’établissement d’un bilan patrimonial complet s’avèrent par la suite un gage précieux de crédibilité quant aux préconisations proposées, dans la mesure où elles découlent naturellement de façon extrêmement précise de la situation actuelle du client, le déroutent parfois, mais, à chaque fois mettent en exergue un certain nombre de choix de rééquilibrage ou d’orientations à définir de façon à atteindre les objectifs déterminés.

 

 

C’est pour les cadres, appliquer à leur propre développement patrimonial des méthodes qu’ils utilisent dans leur vie professionnelle et dont ils valident la fiabilité, mais qu’ils ne pensent généralement pas à appliquer au quotidien dans leur grande majorité, car ils souhaitent  « ne pas se poser trop de questions », « ne pas se prendre la tête avec ça » selon leurs propres expressions, même s’ils sont bien conscients « qu’il faut faire quelque chose et que cela ne se fera pas tout seul … ! »

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