Les cadres « supérieurs » et cadres dirigeants :

Salariés de la fonction publique :

 

  •     ont tendance à voir le conseiller en gestion de patrimoine comme étant « à leur service »
  •     sont très méfiants vis-à-vis d’établissements qu’ils ne connaissent pas   
  •     sont rassurés par un « nom », un établissement «  institutionnel »  
  •     se tournent aujourd’hui vers le conseiller en gestion de patrimoine indépendant car ils n’ont pas obtenu les conseils et services qu’ils attendaient de leur banque et admettent ensuite volontiers qu’être un établissement connu n’est pas pour autant gage de pertinence et de performance dans le conseil.

Salariés du secteur privé :

 
  •         peu sollicités par les divers intervenants en gestion de patrimoine car plus difficilement accessibles
  •         ignorés par les banques (à leur grand agacement, au bénéfice du CGP indépendant).
  •         peu enclins à consacrer beaucoup de temps au sujet car subissent une forte pression professionnelle qui les obligent déjà à un investissement personnel important qu’ils n’ont pas envie de reconduire dans leur vie privée
  •         n’ayant pas la sécurité de l’emploi ils sont très sensibilisés à la nécessité de se constituer une épargne, un capital, à la fois en préparation des traditionnels objectifs « études enfants » et « retraite », mais aussi « au cas où…. » cette composante « prévoyance » est très importante.
  •         Une double approche : patrimoine, diversification de sources de revenus
  • apprécient « l’indépendance » du CGP


Les cadres supérieurs, dans leur approche patrimoniale, ont des attitudes très « formatées », tant par leur formation initiale que par leurs réflexes professionnels.

 

A titre d’exemple, deux sous-profils fréquemment rencontrés et ayant des caractéristiques comportementales marquées : les ingénieurs et les pilotes de ligne :

 

au-delà des caractéristiques communes générales :


  •         vérifient tout par eux-mêmes
  •         ont du mal à déléguer

D’une manière générale, les cadres supérieurs :


  •         sont attirés par la nouveauté et par la sophistication des solutions proposées
  •         ont besoin de documents, de supports « professionnels » élaborés à leur intention
  •         adhèrent aisément à des solutions « packagées » pour le confort qu’elles leurs apportent
  •         ont une optique d’investisseurs
  •         ont tendance à être sur-informés et par conséquent souvent mal informés, et là un bilan patrimonial permet de remettre aisément les choses en place en mettant en évidence des points précis qu’une information « grand public » ne permet pas de considérer…..

 

 

La pertinence du bilan patrimonial et des préconisations qui en découlent permettent d’avoir une longueur d’avance en terme d’analyse par rapport à leur approche personnelle qu’ils apprécient.

 

Les cadres supérieurs se positionnent volontiers en approche patrimoniale globale dans l’analyse de leur situation, même s’ils n’avaient pas au préalable élaboré une telle démarche.

 

La pertinence leur en semble évidente.

 

 

Ils consultent volontiers les sites internet et sont réactifs dans leur démarche dès lors qu’ils y ont trouvé leur intérêt, de même que dans leur vie professionnelle.

 

 

La dimension humaine est bien sûre essentielle, l’approche globale, le suivi, le conseil, sont autant d’éléments qui, au-delà des compétences techniques, permettent de fidéliser cette clientèle difficile à conquérir au départ car méfiante et exigeante, posant beaucoup plus de questions, ayant plus de difficultés à déléguer, à faire confiance, que les professions libérales dans leur ensemble.

 

 

En étant professionnel et « carré » dans sa démarche, en produisant à bon escient des documents probants, une traçabilité du conseil, le CGP peut obtenir une adhésion rapide de son client qui sera rassuré par une structure, des documents, un conseil accessible mais sophistiqué.

 

 

Les cadres adhèrent en gestion de patrimoine à des solutions qu’ils ne peuvent mettre en œuvre aisément eux-mêmes.

 

 

Lorsqu’ils sont satisfaits des conseils de leur CGP, les cadres adressent de façon naturelle et parfois spontanée des recommandations pour des connaissances, collègues, amis….

 

 

L’entreprise est une porte d’entrée importante en terme de recommandations.

 

Avoir déjà des clients dans l’entreprise du prospect considéré (même si les noms ne leurs seront pas communiqués – confidentialité essentielle-) permet de lever un obstacle et une méfiance.

 

 

Les cadres ont souvent autour d’aux tout un « réseau » : collègues, amis, partenaires sportifs, anciens de leur promotion d’école d’ingénieur, de commerce ou de faculté….et peuvent être « apporteurs d’affaires » pour le CGP pour peu qu’une réelle empathie lui permette d’intégrer ce cercle.

 

 

Une difficulté majeure cependant persiste avec cette clientèle cadres : ils sont fort peu enclins à payer des honoraires, adhèrent volontiers au système de commissionnement versé par les partenaires de solutions immobilières ou financières, mais rechignent tout particulièrement à payer des honoraires de consultation …..saufs lorsqu’ils voient poindre une imposition éventuelle à l’ISF…..auquel cas régler des honoraires pour aider à établir l’inventaire du patrimoine taxable, l’établissement de la déclaration d’ISF, la mise en place de solutions d’optimisations….ne pose plus de souci !!

 

 

Cette réticence à payer du conseil, propre à la France, est étonnante de la part de professionnels qui dans le cadre de leur travail, payent régulièrement pour du conseil en communication, en formation, en organisation…….

 

Il est tout à fait français de penser qu’il existe forcément une solution gratuite pour obtenir une prestation que d’autres paieraient…..

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